Sentier de Murat

Vue sur une prairie

"Pak a kochon"

Bois d'Inde

la Coulée Ouliée

Route de l'Esclave : Mare au punch
La tradition attribue à ce lieu des évènements dramatiques qui survinrent les 24 et 25 juin 1849 à l’occasion des premières élections législatives aux Antilles. De graves incidents électoraux survenus à Marie-Galante entraînèrent alors l’invalidité des résultats du scrutin législatif de l’ensemble de la Guadeloupe par l’Assemblée nationale. L’opposition entre les partisans de Schoelcher et de Perrinon (républicains) dénonçant la fraude et les forces de l’ordre firent entre 50 et 100 morts. De nombreuses arrestations donnèrent lieu à des condamnations parfois très lourdes lors du procès qui se déroula en 1850.
Lors de ces évènements, d’anciens esclaves devenus libres auraient pillé et incendié l’habitation Pirogue puis déversé dans la mare située à proximité tout le rhum et le sucre de l’habitation. Trois jours et trois nuits de fête auraient suivi.

Route de l'Esclave : Habitation Murat
Le fondateur de cette sucrerie est probablement Antoine Luce, un notaire d’origine champenoise arrivé à Marie-Galante en 1657. En 1665, l’habitation compte déjà 11 esclaves âgés de 9 à 36 ans.
En 1807, Dominique Murat, originaire d’Aquitaine, époux d’une créole marie-galantaise, achète la propriété. Il la dote de nouveaux bâtiments. L’habitation sucrerie, désormais connue sous le nom de « Bellevue La Plaine », devient une puissante unité productrice.
En 1807, 114 esclaves y sont affectés et ce nombre triple en deux décennies, puisqu’ils sont 307 en 1839 (175 femmes, 132 hommes), ce qui en fait un des « ateliers » les plus importants de Guadeloupe quelques années avant l’abolition. Les «esclaves à talents», ouvriers, maçons, charpentiers, ont participé avec l’appoint d’artisans européens et de libres de couleur à la construction des bâtiments dont on voit aujourd’hui les vestiges, très fortement restaurés dans les années 1960, alors qu’il était question de construire un hôtel. L’habitation comporte les bâtiments usuels d’une sucrerie, le ou les moulins (ici un moulin à bêtes et un moulin à vent), la sucrerie proprement dite et ses annexes, les bâtiments domestiques. La qualité de la maçonnerie en pierre de taille, l’écusson du moulin à vent portant les initiales et le nom du maître, la date de construction (1814), témoignent d’un évident savoir-faire.
L’originalité de l’habitation ne tient pas à l’opposition entre la « grande maison », celle où habitent les maitres, et les cent cases, depuis longtemps disparues, montées sur poteaux en bois et couvertes en paille où en 1839 logeaient la plupart des esclaves, mais à l’architecture néo-classique de la maison des Murat. Si le plan est sans doute dû à la famille, la connaissance des modes architecturales du temps est évidente chez les maîtres-maçons affranchis, ou les maîtres-charpentiers, qui pour beaucoup ont appris le métier en tant qu’esclaves.

Exemple de jardin d'agrément

Vue sur une prairie encaissée

"Chacha"
Description
Prendre à droite (point n°1) à travers les champs de canne à sucre. Au niveau d'un ancien moulin, obliquer un peu à gauche et poursuivre tout droit en ignorant une piste sur la droite, puis une à gauche. Après une mare, atteindre un croisement.
Bifurquer à gauche (point n°2) en ignorant la route sur la droite : longer un chemin enherbé entre les pâturages et le sous-bois. Laisser des flambloyants sur la droite et tourner en angle droit à gauche. Entrer dans la forêt, puis suivre le sentier sur la gauche qui serpente dans la pénombre des grands arbres dans le lit du ruisseau, la Coulée Ouliée (observer les grands contre-forts des ficus s'appuyant sur les blocs de calcaire). Dépasser une clairière en longeant la lisière sous les manguiers, puis pénétrer de nouveau dans le sous-bois en allant tout droit.
Un peu après la sortie du bois, prendre à gauche (point n°3). Le sentier grimpe à travers les acacias et les pâturages. En haut du morne, obliquer à droite et rejoindre la route national 9 au niveau de la Mare au Punch (les ruines de l'ancienne sucrerie de Pirogue se trouvent de l'autre côté de la route). Longer la route à gauche sur 200 m.
S'avancer à gauche (point n°4) sur un chemin empierré. Au croisement, tourner à droite et rejoindre une route.
S'engager à gauche vers Ducos (point n°5). Après le virage, filer tout droit ; la route devient un chemin pierreux, le chemin de Morne Rouge, qui descend en direction du littoral (par temps clair, point de vue sur l'île de La Dominique à gauche et l'archipel des Saintes à droite ; observer également la barrière de corail). Déboucher sur une route ; la suivre à gauche et arriver à un croisement.
Tourner à droite afin de rejoindre le point de départ.
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Office du tourisme intercommunal de Marie-Galante
rue Pierre Leroy, ancien Palais de justice, 97112 Grand-Bourg (Marie-Galante)
http://www.ot-mariegalante.com/
info@ot-mariegalante.com
05 90 97 56 51
Accès routiers et parkings
Depuis Grand-Bourg, emprunter la route départementale 203 en direction de Capesterre et suivre le panneau indiquant l'Habitation Murat.
Stationnement :
En savoir plus
Source
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